j'ai retrouvé un RP que j'avais écrit il y a un certain temps et que je stockais dans ma fiche de brouillon sur Rol, le premier ayant plu je poste celui-là pour faire patienter Totof le temps d'en écrire un autre ou la suite de celui-ci si ça plaît ^^
La nuit était noire et seule la flamme de la torche que portait la vigie éclairait une partie du chemin de ronde de l’avant poste rudimentaire. L’avant poste de Guayïl-Danra était une modeste palissade en rondins de bois hérissée de pointes entourant la bâtisse principale ainsi que les tentes des soldats de la garnison. C’était une garnison restreinte d’une vingtaine d’hommes car l’avant poste surveillait la frontière entre l’Empire et le désert d’Isül, frontière inviolée depuis des siècles : les rares tribus de nomades errant dans le désert ne s’approchaient jamais à plus de quelques lieues de la frontière.
La vigie jeta un coup d’œil rapide sur l’horizon qu’il ne pouvait distinguer en raison de la nuit sans lune. Que pourrait-il voir quand bien même la lune éclairerait faiblement les alentours : un buisson épineux tout sec ? un amas de rochers ? Depuis qu’il était en poste à la garnison il n’avait jamais vu autre chose que le paysage monotone et aride de l’entrée du désert d’Isül, si bien qu’il en était arrivé à la conclusion que cette garnison était inutile et ne servait que de destination pour vieux soldats qui cherchaient une affectation tranquille avant de raccrocher pour de bon leurs épées et couler une retraite paisible. Le seul problème était que Lans était un jeune soldat et qu’il n’avait pas du tout choisi cette garnison perdue : il s’était engagé afin de se battre pour sa patrie et la seule chose qu’il faisait depuis des mois était de patrouiller face à un désert terriblement vide.
Il secoua la tête pour chasser ces idées moroses et continua sa marche silencieuse le long du chemin de ronde. Il jeta un nouveau coup d’œil rapide par-dessus la palissade et un détail le fit tiquer, quelque chose brillait à la lueur de la torche au pied de la palissade et il reconnut tout de suite l’objet en question : un sabre à lame courbée qu’affectionnent les guerriers des peuplades au sud de l’Empire. Il tenta de hurler pour prévenir ses camarades endormis mais aucun son ne sorti de sa bouche figée par la peur, il courut alors vers la cloche pour sonner l’alarme. Seulement dans sa précipitation il ne vit pas le nomade qui avait franchi la palissade derrière lui et jamais il ne devait voir le javelot qui l’atteignit entre les omoplates et le projeta au pied de la palissade. Sa dernière pensée fut qu’il ne reverrait jamais ses parents ni ses frères, puis il expira dans la poussière alors qu’autour de lui le massacre commençait…
L'aube arrivait peu à peu éclaircissant le ciel tandis qu'une longue trainée de fumée s'élevait haut dans le ciel. Cette fumée n'était pas le fruit d'un incendie accidentel ou d'un feu de joie, c'était un message adressé à l'Empire tout entier: les touaregs étaient sortis de leur désert, et ils réclamaient vengeance...
Mar 22 Mai 2012, 05:58
.... je crois mes amis que j'ai trouver quelqu'un pour compétitionner côté rp ici même dans nos magnifique dunes ..... à mon clavier vas falloir que je m'y remettes si je ne veux pas que le jeune me passe dessus .... remarquer *siffle* cela dépends de comment il veut s'y prendre ^^